• Tomber dans le panneau
     Se faire avoir, être piégé
     

    Cette expression se rapporte métaphoriquement à la chasse.

    En effet, un panneau, pour un chasseur, est un filet tendu sur le passage du gibier.
    Sur tout un espace repéré préalablement comme emprunté par des oiseaux, ou du petit gibier (lapins, lièvres...), on tend un filet à l'aide de piquets. Lorsque le gibier convoité est arrêté par le filet, on le fait retomber pour qu'il emprisonne les animaux malchanceux qui n'avaient rien repéré.

    Ainsi, une personne qu'on dit être tombée dans le panneau n'aura pas vu le piège vers lequel on l'a adroitement mené.
    Celui-ci peut avoir des conséquences légères et relever d'une bonne blague, comme être de nature bien plus dramatique... à l'image du gibier...


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  •  Les Muses

    Les Muses étaient filles de Jupiter et de Mnémosyne ou Mémoire. Au même titre que les Grâces, elles ont leur place dans l'Olympe, dans les réunions, les festins, les concerts, les réjouissances des dieux. Toutes sont jeunes, également belles, quoique différentes dans leur genre de beauté. Selon Hésiode elles sont au nombre de neuf, et, sur la Terre, comme dans l'Olympe, chacune a ses attributions, sinon distinctes, du moins déterminées :

    CLIO, nom formé d'un mot grec qui signifie gloire, renommée, était la muse de l'Histoire. On la représente sous la figure d'une jeune fille couronnée de lauriers, tenant en sa main droite une trompette, et de sa main gauche un livre qui a pour titre Thucydide. A ces attributs on joint parfois le globe terrestre sur lequel elle pose, et le Temps qui se voit près d'elle, afin de montrer que l'Histoire embrasse tous les lieux et tous les temps. Ses statues tiennent quelquefois une guitare d'une main, et un plectre de l'autre, parce que Clio était aussi considérée comme l'inventrice de la guitare.

    EUTERPE (en grec, qui sait plaire) avait inventé la flûte ou suggéré son invention ; elle présidait à la Musique. C'est une jeune fille couronnée de fleurs et jouant de la flûte. Des papiers de musique, des hautbois et autres instruments sont auprès d'elle. Par ces attributs, les anciens ont voulu exprimer combien les lettres ont de charme pour ceux qui les cultivent.

    THALIE (ainsi nommée du mot grec qui signifie fleurir) présidait à la Comédie. C'est une jeune fille à l'air enjoué ; elle est couronnée de lierre, chaussée de brodequins, et tient un masque à la main. Plusieurs de ses statues ont un clairon ou porte-voix, instrument dont on se servait pour soutenir la voix des acteurs dans la comédie antique.

    MELPOMÈNE (d'un mot grec signifiant chanter) était la muse de la Tragédie. Son maintien est grave et sérieux : elle est richement vêtue, et chaussée d'un cothurne ; elle tient d'une main un sceptre et des couronnes, de l'autre un poignard ensanglanté. Parfois on lui donne pour suivantes la Terreur et la Pitié.

    TERPSICHORE (en grec, qui aime la danse) était la muse de la Danse. C'est une jeune fille, vive, enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une harpe au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas. Des auteurs la font mère des Sirènes.

    ÉRATO (d'Éros, amour) présidait à la poésie lyrique et anacréontique. C'est une jeune nymphe vive et folâtre, couronnée de myrte et de roses. De la main gauche elle tient une lyre, et de la droite un archet ; près d'elle est un petit amour, et parfois des tourterelles se becquètent à ses pieds.

    POLYMNIE (ou POLYHYMNIE, nom composé de deux mots grecs qui signifient beaucoup et hymne ou chanson) était la muse de la Rhétorique. Elle est couronnée de fleurs, quelquefois de perles et de pierreries, avec des guirlandes autour d'elle, et habillée de blanc. Sa main droite est en action comme pour haranguer, et elle tient de la main gauche tantôt un sceptre, tantôt un rouleau sur lequel est écrit le mot latin suadere « persuader ».

    URANIE (du grec Ouranos « ciel ») présidait à l'Astronomie. On la représente vécue d'une robe de couleur d'azur, couronnée d'étoile, et soutenant des deux mains un globe qu'elle semble mesurer, ou bien ayant près d'elle un globe posé sur un trépied, et plusieurs instruments de mathématiques. Selon Catulle, Bacchus la rendit mère de l'Hyménée.

    CALLIOPE (nom composé grec qui signifie un beau visage) était la muse de la poésie héroïque et de la grande éloquence. Elle est représentée sous les traits d'une jeune fille à l'air majestueux, le front ceint d'une couronne d'or, emblème qui, selon Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres muses. Elle est ornée de guirlandes, tient d'une main une trompette, et de l'autre un poème épique. Les poètes la disent mère d'Orphée.

    Non seulement les Muses furent considérées comme des déesses, mais on leur prodigua tous les honneurs de la divinité. On leur offrait des sacrifices en plusieurs villes de la Grèce et de la Macédoine. Elles avaient à Athènes un magnifique autel ; à Rome elles avaient plusieurs temples. Ordinairement le temple des Muses était aussi celui des Grâces, les deux cultes étaient communs ou rarement séparés.

    On ne faisait guère de festins sans les invoquer et sans les saluer la coupe en main. Mais personne ne les a tant honorées que les poètes qui ne manquent jamais de leur adresser une invocation au commencement de leurs poèmes.


    On les surnommait, à Rome, Camènes, expression qui signifie « agréables chanteuses ». Leur surnom de Piérides vient de ce qu'elles fréquentaient le mont Piérus en Macédoine. Mais certains poètes donnent à ce mot une autre explication.

    Piérus, roi de Macédoine, disent-ils, avaient neuf filles. Toutes excellaient dans la poésie et la musique. Fières de leur talent, elles osèrent aller défier les Muses jusque sur le Parnasse. Le combat fut accepté, et les nymphes de la contrée, désignées pour arbitres, se prononcèrent pour les Muses. Indignées de ce jugement, les Piérides s'emportèrent en invectives et voulurent même frapper leurs rivales. Mais Apollon intervint, et les métamorphosa en pies. À cause de leur victoire dans ce concours, les Muses auraient pris le nom de Piérides.

    Alors Eric le poète !! si tu lis bien tout hahahaha  !!! ou vois-tu ? et sous quel nom ta Muse Flavia !!!

     


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  • Pourquoi dit-on ''avoir un polichinelle dans le tiroir

    Avoir un polichinelle dans le tiroir veut dire d'une femme qu'elle attend un bébé, qu'elle est enceinte. Polichinelle est un personnage de la Commedia dell'arte italienne.

    Polichinelle se dit Pulcinella dans la langue italienne. Pulcino, dans cette même langue, veut dire poussin. Ce mot vient exactement de la même racine. On disait dans les campagnes à l'époque de la renaissance ''avoir un poussin dans le ventre'' pour une femme qui attendait un bébé.

    Depuis, cette expression est née par déformation de la première, ainsi elle est restée dans le langage usuel.

     


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  • Portrait du Dauphin, futur roi Jean sarko II


    Pourquoi dit-on ''dauphin'' pour désigner un futur héritier ?

    Il semblerait que le terme ''Dauphin'' pour désigner un futur héritier, ait des origines bien françaises !

    En effet, le second prénom porté par de nombreux comtes du Viennois, en France au Moyen Age, était le ''Dauphin''.

    Les comtes du Viennois qui portaient ce deuxième prénom se sont alors fait appeler les ''dauphins du Viennois'', et l'on avait coutume d'appeler la terre de ces comtes le Dauphiné.

    Le Dauphiné était situé dans les Alpes, et s'étendrait de nos jours sur les Hautes-Alpes, la Drôme et l'Isère.

    Au fur et à mesure, les Dauphins du Viennois périrent, et en 1349, le dernier comte des ''Dauphins du Viennois'' encore en vie fut contraint de vendre sa terre au Roi de France Philippe VI.

    Sans héritier et ruiné, le comte n'avait guère le choix de vendre sa province, cependant il émit une seule condition à cette transaction :

    Il fallait que l'héritier du Roi, de descendance directe, porte le titre de ''Dauphin''.

    Par ce fait d'ailleurs, François 1er n'a jamais eu le titre de dauphin, puisqu'il était le cousin de Louis XII.

    le Dauphin est toujours un successeur, mais de manière plus indirecte, puisque l'on parle souvent de Dauphin pour désigner le successeur d'un personnage important ou célèbre, ou bien encore d'un chef d'entreprise.


    Aujourd'hui Jean "Le dauphin" successeur de nain le pere.. sarko I


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  • yyoooooo Pascale moi un guilledou !!  Oh, t'exagères, hein ! hihihi

    « Courir le guilledou  »


    Rechercher, multiplier les aventures galantes.


    Le mot 'guilledou' ne s'emploie que dans cette locution.

    Au XVIe siècle, on trouvait les locutions "courir le guildron" pour "courir l'aventure" et "courir le guildrou" pour "fréquenter de mauvais lieux".
    La deuxième forme explique que, dans le dictionnaire de l'Académie Française de 1694, notre expression signifiait : "Aller souvent et principalement pendant la nuit dans les lieux de débauche" (sous-entendu, "pour y courir la gueuse").

    Bien qu'il existe d'autres origines proposées, il semble que tous ces mots commençant par 'guil' sont issus du verbe 'guiller' qui voulait dire 'tromper' ou 'ruser' et dont de nombreux dérivés régionaux comportent une idée de séduction sexuelle, considérée comme une tromperie ou une ruse.

    On retrouve cette notion dans l'ancien sens de l'expression où les lieux de débauche fréquentés par ceux qui courent le guilledou sont ceux où de nombreux coureurs de jupons sont prêts à employer toutes les ruses possibles pour attirer dans leurs filets les jeunes et jolies filles qui auraient eu la mauvaise idée de s'y rendre.

     Mesdames, méfiez-vous des Guillaume et autres Gilles, prénoms autrefois donnés aux trompeurs ou faiseurs de cocus !

    et alors Florence tu crois que je suis un guilledou ???


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