• Se comporter comme un mouton de Panurge veut dire que l'on fait comme les autres sans idée personnelle même si on va à sa perte. Il faut savoir que dans un troupeau de moutons, il y a un chef de file et lorsqu'il avance, les autres suivent aveuglément.
    Donc Panurge est un compagnon de route du célèbre Pantagruel. Or, au cours de ses aventures, Pantagruel, Frère Jan et Panurge se trouvent sur un bateau. À son bord sont aussi des marchands, dont l’un possède un troupeau de mouton. Un « débat » oppose alors le marchand de mouton à Panurge, celui-ci se moquant de la tenue de l’autre, le traitant de cocu . Le « débat » apaisé, Panurge souhaite acheter un mouton au marchand, qui durant des pages et des pages fait louange de ses bêtes avant de finir par en céder une - fort cher. Mais Panurge, loin d’être réconcilé avec le marchand, choisi la plus belle des bêtes et la jette à la mer. Le reste du troupeau entend avec affolement les bêlements de la bête qui se noie, et se jettent à leur tour à la mer, poussés par l’instinct grégaire. Le marchand, qui veut retenir quelques spécimens, est emporté et fini par se noyer ; d’autre moutonniers présents sur le navire subissent le même destin (Panurge aidant ici en quelques vigoureux coups d’aviron pour s’assurer qu’ils ne remontent point sur le bateau).Ainsi fini la vengeance de Panurge, C'est de cette histoire que vient l'expression.


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  • La gabelle :

    Au Moyen-âge, l'impôt se nommait gabelle venant du provençal gabela qui désignait les impôts et dérivés. Il venait de l'arabe qabala.

    La gabelle englobait les impôts mais plus spécialement la taxe sur le sel. A l'époque le sel était un aliment vital pour la conservation des aliments. Un impôt spécial "monopole royal" fut alors crée : chaque habitant était obligé d'acheter très cher, un minimum de sel par an. Cet impôt était particulièrement détesté.
    Elle a été créée en France par Louis X en 1315 puis fut étendue à tout le pays par Philippe VI de Valois.


    Les fonctionnaires qui prélevaient la gabelle, se nommaient les grenetiers mais aussi les gabelous. Cet impôt impopulaire s'est perdu mais le terme de gabelous et encore utilisé pour désigner les douaniers.

     


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  •                                                                                   Pourquoi dit on être un "faux cul" ?

    Le faux cul désigne à l’origine un accessoire vestimentaire, un trompe l’œil, rembourrage que les femmes portaient autrefois sous leur robe pour augmenter le volume apparent de leur postérieur.
    A partir du règne de Louis XIV en France, les femmes portaient de ''fausses fesses'' pour avoir l'air plus séduisantes.Ainsi, le terme est resté, mais désignant quelqu'un d'hypocrite, car rapellons-le à la cour du roi, tout n'était qu'hypocrisie.
    Nous pensions que cet accessoire ne se portait plus de nos jours, mais  nous nous trompions: Madame la première dame de Méru, commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie, maire adjointe de son époux, Frédérique Leblanc, nous prouve qu’elle le porte à merveille.
    La présentation à la presse de sa candidature sur la liste UMP aux élections régionales lui a donné l’occasion de nous le monter.

    notre première dame se présente « sans étiquette ». on sait ce que cela veut dire: « je n’appartiens à aucun parti politique ». C’est d’ailleurs ce qu’elle et son époux ne cessent de trompéter, notamment lors des campagnes électorales .Peut-on appeler cela un faux-cul ? Est-ce une honte d’appartenir à l’UMP ? Ou, déclarer cette appartenance, serait-il mal venu dans une élection où l’UMP est en perte de vitesse.Madame Leblanc candidate à la gestion de la Picardie est ainsi face à un cruel dilemme: va-t-elle, si elle est élue, se désolidariser de son maire-époux UMP et du gouvernement Sarkozy, se battre contre cette réforme ?… Ou rester solidaire de son parti l’UMP et perdre son tout frais siège de Conseillère régionale dès que la réforme sera mise en place ?

    La solution pour sortir de ce dilemme et de continuer à porter sans gène son faux cul !!


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  • Pourquoi les Ecossais portent t-ils un kilt ?


    Le kilt est un vêtement traditionnel des hommes des Higlands en Ecosse. Il est porté dans les hautes terres comme ailleurs on met un pantalon. Le kilt est fait de pure laine et possède les motifs d'un tartan.

    Le kilt se porte depuis le XVIème siècle. Il est un pur élément de la culture de l'Ecosse suite à l'héritage celtique. Les kilts, aujourd'hui, sont à la mode et ont fait leur réapparition depuis deux cents ans au Pays de Galle et en Cornouailles. Ce vêtement est associé à la renaissance celtique.
    Normalement, la tradition exige que l'homme portant un kilt ne doive jamais rien mettre dessous.

    L'origine du port du kilt, viendrait de 1727 ou un maitre de forges du Lancashire avait besoin de charbon pour son entreprise. Les highlanders étaient pauvres et pour porter le charbon, ils se mettaient un plaid ceinturé autour de la taille. L'industriel fit alors adapter ce plaid par un tailleur militaire et le kilt naquit.


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  • Pourquoi y a-t-il un trou au milieu des stylos Bic, et un autre sur leur capuchon ?

    Quand le stylo est utilisé, le niveau d’encre baisse. L’encre qui sort du stylo est remplacée par de l’air, et le trou permet à l’air de passer.

    S’il n’y avait pas de trou, l’air déjà contenu dans le stylo se dilaterait pour occuper le volume d’encre enlevé. Il y aurait un phénomène d’aspiration (l’air dilaté ayant tendance à revenir à son état initial) et l’encre ne pourrait plus s’écouler.


    Tous les modèles de stylo ne sont pas troués. Certains stylos ont un interstice qui laisse passer l’air (par exemple autour du bouton-poussoir qui fait sortir la pointe). D’autres stylos ont une recharge d’encre pressurisée.

    Le trou situé sur le capuchon des stylos Bic a été ajouté dans les années 80, suite à des accidents d’enfants qui s’étaient étouffés en avalant le capuchon. Le trou permet à l’air de passer au cas où le capuchon serait coincé dans la gorge.

    Les stylos Bic ont été lancés en France par Marcel Bich en 1950, après qu’il eut acheté le brevet du stylo-bille à un Hongrois. À l’époque, le stylo-bille était le seul stylo capable d’offrir une écriture régulière et sans bavures, grâce à sa bille parfaitement ronde.


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