• Pourquoi les fours s'ouvrent par le haut et pas sur le côté

    La première raison est sécuritaire: S'ils s'ouvraient sur le côté, l'immense masse de chaleur qui s'echappe pourrait brûler les jambes des adultes et les corps des enfants.

    En ouvrant par le haut, on peut ainsi ouvrir doucement et très peu pour pouvoir jeter un coup d'oeil rapide.
    Sur le côte, les enfants et bébés auraient plus de facilité d'ouvrir le four pour satisfaire leur curiosité...

    Il y a également une raison pratique: Une fois la porte du four complètement ouverte, celle-ci devient quelquefois une tablette fort utile.


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  • ( photo) Le parlement-europeen.

    Pourquoi dit-on un droit de veto

    le droit de veto, qui par définition est un droit de dire non ! tire son origine du Latin.
    Le verbe ''vetare'' qui signifie s'opposer était employé naguère par les rois.
    Utilisé à la première personne du singulier, le roi disait '' Veto '' pour signifier qu'il s'opposait, à une loi par exemple.
    Veto, ''je m'oppose'', est donc resté dans notre vocabulaire, et de nos jours on utilise notre '' droit de veto ''.


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  • « Un foudre de guerre  »

    Une personne forte, capable, compétente.
    Un objet puissant, performant.

    Vous lisez ceci ? Alors c'est que vous n'avez encore jamais été frappé par la foudre ! Parce que lorsqu'on reçoit une décharge de quelques millions de volts, ça fait suffisamment chaud à l'arrière-train pour qu'à côté, les flammes de l'enfer où on arrive ensuite passent pour des petites douceurs.

    Il est certain que la puissance de la foudre aurait parfaitement pu donner naissance à notre expression et justifier cette notion de puissance, de force qu'elle donne à l'objet ou à la personne désignée.
    Mais ceux qui suivent auront remarqué qu'on a parlé jusqu'à maintenant de la foudre et qu'ici, il ne s'agit pas d'une foudre mais d'un foudre.

    Diantre ! Il ne s'agit pourtant pas d'une erreur.
    Le mot foudre au masculin existe bel et bien : pour commencer, il désigne l'arme de Jupiter (forgée par les Cyclopes, cela va de soi) qui en emportait quelques-uns avec lui au cas où quelqu'un lui chercherait des noises.
    Mais par comparaison avec les effets de la foudre, ce mot s'utilisait aussi pour une personne rapide (comme la foudre) ou crainte (comme la foudre).

    Et, par extension, au XVIIe siècle, un foudre de guerre était un homme au génie militaire extraordinaire ou un guerrier très redoutable, donc quelqu'un susceptible d'engendrer la crainte chez ses ennemis.

    De nos jours, a part dans quelques rares locutions, le foudre n'est plus utilisé, l'ancien sens du foudre de guerre est complètement tombé en désuétude.

    pour une personne, cette expression s'emploie plutôt ironiquement et au négatif : "ce n'est pas un foudre de guerre".
    Mais on peut très bien dire d'un ordinateur très puissant que c'est un foudre de guerre. Tout comme on pourra dire du moteur d'une voiture sous-motorisée que ce n'est pas un foudre de guerre.

    On dit aussi "un foudre d'éloquence" pour parler d'un orateur habile, qui subjugue son auditoire ou "un foudre de travail" pour quelqu'un qui travaille beaucoup.


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  • Pourquoi le cheval d'Alexandre Le Grand s'appelait-il Bucéphale ?


    Alexandre de Grand, lorsqu'il eut douze ans, reçut de son père Philippe II de Macédoine, un cheval qu'il nomma Bucéphale. Cet animal était soi-disant indomptable mais Alexandre le Grand découvrit que sa future monture avait peur de son ombre, il le plaça en face du soleil et put ainsi le monter et le dresser.

    Ce cheval fut le favori de l'homme et lorsque la bête disparut, l'homme fonda la ville de Bucephala en sa mémoire. Il avait choisi le nom de l'animal en fonction de son caractère car Bucéphale
    signifie en grec : tête de boeuf.

     


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  • Pourquoi le store vénitien porte t-il ce nom

    Le store vénitien, comme son nom l'indique, vient de Venise. Avant, les Vénitiens étaient pour beaucoup, des commerçants et se déplaçaient dans de nombreux pays. Au cours de leurs voyages, ils trouvèrent le store perse. Ils se mirent donc à l'importer dans leur pays puis à le vendre en France par l'intermédiaire d'esclaves affranchis.
    Le store vénitien était un symbole de confort et un modèle de décoration très tendance que les Français désignaient par « persiennes ». Au cours de l'année 1761, l'église de Saint Peter, sise à Philadelphie, était le premier bâtiment à se munir de stores vénitiens. Petit à petit, le store se dévoile et le Britannique John Webster a produit les premiers stores vénitiens aux États-Unis en 1767. Puis les premières toiles de stores vénitiens apparaîtront en 1787, dessinées par Gerome Ferris sous le titre « La visite de Paul Jones à la Convention constitutionnelle ». D'autres tableaux montrent différents modèles de stores vénitiens lors de la signature de la déclaration d'indépendance à Philadelphie. Vers la fin du 20ème siècle, la plus grande station de radio de la ville de New-York, RCA Rockefeller était le premier à adopter le store vénitien. Ce dernier a connu une grande célébrité et ne cessait de se développer, techniquement parlant, se déclinant sur des modèles faits de tissu élégant. Il est très résistant, se manipule facilement et est très économique. Si le store vénitien servait autrefois d'éléments de décoration, il devenait un produit commercial rentable grâce au système de perfectionnement attirant plus de clientèle. De nos jours, le store vénitien est fait de lames très minces pour se fondre avec l'ouverture et il existe plusieurs variétés.

     


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